de la Plaine des Thermes

de la Plaine des Thermes Shar Pei

Shar Pei

Origines de la race

Origines de la race


* Les différentes sources se trouvent d'accord pour dire que Shar Pei se prononce "Sha Pay". Par contre, les interprétations varient sensiblement. On le dit soit "chien à robe sable", soit chien au poil rugueux", soit encore de différentes manières en faisant référence au "chien de combat".


* M. Trolliet de la Maison de l'Asie, à l'université de Paris, rejoint les recherches de Strang et Oisen : "Sha Pay" signifie en français "chien au pelage rugueux".


* Si la provenance Chinoise du Shar Pei ne fait aucun doute de par la particularité qu'il a en commun avec le Chow- Chow (qui est sa langue bleue),par contre, son origine très ancienne, selon certains, est contestée par d'autres qui la pensent récente. Pour ceux qui croient à une origine très ancienne, le Shar Pei remonterait à la dynastye des Han (2006 avant J.C à 220 après 220 après J.C), ce qui accroit la difficulté des recherches.


Les rares documents de cette époque, sur lesquels les historiens qui accrédites cette thèse millénaire se sont penchés, ne prouvent pas de manière absolue que le Shar Pei existait à l'époque des Han, ce qui peu laissé croire que cette race est beaucoup plus récente, bien que rien ne le prouve non plus. Beaucoup de mystère entoure donc cette race. Un chien si particulier, tel que nous le connaissons aujour'hui, aurait-il pu passer inaperçu aux yeux des artistes et chroniqueurs de l'époque ? Il n'est que de voir l'engouement des médias des années 80 ! Le Shar Pei a-t-il évolué ou bien a-t-il été soustrait à la notoriété à plusieurs reprises comme nous le verrons plus loin.


* Des statuettes et figurines de terre cuite retrouvées dans les tombeaux datant de la dynastye des Han laissent penser à une origine millénaire. Il est possible d'en admirer au Musée du Louvre, au Britich Museum, ainsi que,pour l'une d'entre elles, au Musée d'Art Asiatique de San Francisco où elle est entreposée dans la collection Avery, sous le titre "le chien des tombeaux Chinois". L'ère des Han  correspond à l'empire romain en Europe. Il ne serait pas étonnant que le Shar Pei ait été même à cette époque un chien de combat quand on sait que sous les romains, ce type de chiens était justement dressés pour pour combattre d'autres chiens, voire des ours ou lions. Ces  statuettes représentaient des animaux au museau applati, au fouet roulé sur le dos. Quelle était la part de mythe et de réalité dans cette représentation ambiguë, souvant chien de lions ? De nombreuses races d'origine asiatique y reconnaissaient la leur.


* La ville de Dah-Let, dans la province de Kwangtung,sorte de Las Vegas Chinoise, aurait été le point de départ de la renaissance de l'ancien de Han. "En développant un poil rugueux afin que l'adversaire ait la répugnance à y mordre, la peau très lâche permettant au chien de se retourner même quand son adversaire l'avait saisi, la morsure ne traversant la peau. Les canines crochues permettaient au Shar Pei de tenir son adversaire comme par un hameçon".


* La confusion qui règne quant à l'origine exacte du Shar Pei est accentuée par sa disparition presque totale intervenue lors de la prise de pouvoir en Chine par les communistes en 1947. Selon Mao, les chiens étaient des bouches inutiles. Les impôts sur les chiens devenaient alors si prohibitifs que seuls les gens aisés purent détenir un chien. De plus, l'élevage des chiens était partiellement interdit, ce qui fit que, dans les années 50, le vieux des han avait presque complètement disparu. La révolution culturelle fit de la cynophilie une image bourgeoise décadente qui accentua le phénomène. Seuls quelques sujets survécurent dans les régions isolées du sud, à Macao,en Corée du sud et à Hong-Kong.


* En mai 1971,le magazine new-yorkais "Dogs" publiait la photo d'un Shar Pei, affirmant qu'il s'agissait du dernier survivant de cette race.Cette article tombait dans les mains de Matgo law, de Hong Kong, qui craignait que cette ville ne soit rattachée à la Chine Populaire, et possèdant encore une douzaine de shar Pei, décida avec un ami de sauver la race de la disparition totale en écrivant à l'éditeur de "Dogs" et lui demandant son aide. "Qui sait ? Si nous avions la possibilité d'exporter quelques-un de nos chiens dans votre pays si ceux-ci ne deviendraient pas aussi populaires que le Chow-Chow ou le Pékinois," il joignait queques photographies de chiots ridés qui furent publiées dans "Dogs".


* Plus de 200 demandes d'Américains arrivèrent à Hong-Kong. On découvri encore quelques exemplaires de Shar Pei à Macao et Taîwan. Le commerce entre cette ville et l'Amérique devint florissant, des élevages se créèrent dans différents états des U.S.A et la popularité du chien ne fait que grandir depuis.


* Deux clubs de Shar Pei se sont créés, l'un à l'est, l'autre à l'ouest. Un standard américain a été établi, la race ne pouvant être admise au Kennel américain que si 650 sujets étaient inscrits, pouvant prouver chacun 5 générations d'ancêtres de pure race, le 30 juin 1981, la Fédération Cynologique Internationale reconnaissait le standard de Hong Kong pour la race Shar Pei sous le numéro 309, et donc l'introduction du Shar Pei en France.